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Architecture réseau : Définition, mise en place et sécurisation

Auteur
Team Redac
Date de publication
Sep 14, 2023
Temps de lecture
6
m

L’architecture réseau est la fondation de la connectivité moderne dans le domaine de l’informatique. Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour comprendre son fonctionnement, mais aussi son importance dans le domaine du DevOps !

Au cours des dernières décennies, les réseaux informatiques ont révolutionné notre manière de communiquer, de partager des informations ou d’accéder aux ressources en ligne.

Que ce soit à l’échelle locale ou mondiale, cette technologie permet de connecter les humains entre eux comme jamais auparavant.

Derrière cette connectivité qui semble désormais aussi banale que l’eau courante ou l’électricité, se cache toutefois une conception complexe et méthodique : l’architecture réseau.

Qu’est-ce que l’architecture réseau ? 

Il s’agit de la fondation sur laquelle repose tout système de communication moderne, aussi bien les réseaux locaux dans les entreprises que les vastes infrastructures permettant le fonctionnement d’internet. Pour bien comprendre les détails de la conception d’un réseau, il est nécessaire de comprendre les technologies et principes fondamentaux derrière son fonctionnement.

Chaque réseau est constitué de noeuds, de liaisons, de protocoles et d’adresses IP. Ces différents éléments collaborent pour permettre l’échange d’informations entre les appareils connectés.

Un noeud peut être tout appareil connecté capable d’envoyer, de recevoir ou de transmettre des données. Il peut s’agir d’un ordinateur, d’un routeur, de commutateurs, d’un serveur, de smartphones, tablette et bien plus encore. Chacun est identifié de manière unique, afin de faciliter la communication.

De leur côté, les liaisons sont les connexions physiques ou logiques qui relient les noeuds entre eux. Il existe d’une part des liaisons physiques utilisant des câbles (comme Ethernet) ou des technologies sans fil (comme le WiFi) pour transférer les données. D’autre part, les liaisons logiques utilisent des protocoles de communication pour permettre aux nœuds de dialoguer malgré la distance géographique qui peut les séparer.

Toutefois, pour que les nœuds communiquent efficacement, il est indispensable qu’ils parlent la même langue. Tel est le rôle des protocoles de communication. Ces ensembles de règles et de conventions définissent le format, la séquence et la vérification des données échangées entre les nœuds.

En guise d’exemples bien connus, on peut mentionner TCP/IP, UDP, HTTP ou SMTP. Le choix dépend de l’objectif de la communication : transférer des fichiers, envoyer des e-mails, naviguer sur le web…

Enfin, tous les appareils connectés à un réseau doivent avoir une adresse IP (Internet Protocol) unique pour pouvoir être correctement identifiés et localisés. Cette adresse est généralement attribuée de manière dynamique par un serveur DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) ou de manière statique pour les appareils nécessitant une adresse permanente. L’adressage IP est un processus clé permettant le routage des données à travers le réseau et sur internet. Tous ces différents éléments forment le socle fondateur de l’architecture réseau.

Quelles sont les différentes topologies réseau ?

Une topologie réseau décrit la manière dont les nœuds sont physiquement ou logiquement interconnectés au sein d’un réseau. Chacune présente des avantages et des inconvénients en termes de coût, de performance, de redondance et de facilité de gestion. Parmi les plus courantes, on peut mentionner la topologie en étoile. Elle consiste à connecter tous les nœuds à un hub central ou à un commutateur, par lequel doivent passer toutes les communications.

Cette approche simplifie la gestion, car la défaillance d’un nœud n’affecte nullement le reste du réseau. Cependant, une panne du hub central peut entraîner une interruption généralisée. Dans une topologie en bus, tous les nœuds sont connectés à un seul câble principal : le bus. Les données circulent le long de ce câble, et sont reçues par tous les noeuds.

Toutefois, seul le noeud destinataire traite réellement les données. Bien que simple et peu coûteuse, cette topologie peut souffrir de problèmes de collision et d’une diminution des performances à mesure que le nombre de noeuds augmente.

Une alternative est la topologie en anneau, qui consiste à connecter les noeuds sous forme d’anneau fermé. Chacun reçoit les données d’un noeud voisin et les transmet au suivant jusqu’à ce qu’elles atteignent le noeud destinataire. La performance se révèle supérieure à la topologie en bus, mais la moindre défaillance d’un noeud peut perturber tout le réseau. Le risque est donc plus élevé.

Enfin, dans la topologie maillée (mesh), chaque noeud est connecté directement à un autre noeud du réseau. Ceci crée un réseau hautement redondant, garantissant une connectivité fiable en dépit d’un coût et d’une complexité nettement accrue en proportion du nombre de noeuds.

Les technologies réseau pour la transmission de données

Plusieurs technologies permettent la transmission des données au sein d’un réseau. Dans le domaine des réseaux locaux, la plus répandue est l’Ethernet.

Elle utilise des câbles pour connecter les noeuds, et fournit des débits de données élevés. La vitesse peut atteindre plusieurs gigabits par seconde !

En ce qui concerne les réseaux sans fil locaux, la technologie WiFi est bien connue et largement utilisée pour connecter les appareils à l’aide de signaux radio. Elle offre une connectivité flexible, idéale notamment pour les appareils mobiles et les ordinateurs portables.

Moins connu, le MPLS (Multiprotocol Label Switching) est une technologie de réseau étendu (WAN) utilisant des étiquettes pour route les données plus efficacement. Elle délivre une meilleure qualité de service et une sécurité renforcée pour les entreprises.

Citons aussi les VPN (Virtual Private Networks) permettant de créer un tunnel sécurisé sur un réseau public comme Internet, pour transmettre les données de manière sécurisée entre des sites distants ou des utilisateurs et leur réseau d’entreprise.

L’optimisation des performances d’un réseau passe par une bonne gestion de la bande passante, une priorisation du trafic, une surveillance en temps réel, un choix minutieux des protocoles et l’utilisation de techniques de mise en cache et de compression des données.

La sécurité du réseau : une préoccupation majeure

Lors de la conception d’une architecture réseau, la sécurité est une priorité. Face à l’augmentation des cybermenaces et des attaques malveillantes, des mesures robustes doivent être mises en place pour protéger les données et les utilisateurs.

L’une des principales défenses est le pare-feu ou firewall : une barrière de sécurité qui filtre le trafic entrant et sortant. Il surveille et contrôle les flux de données en fonction des règles définies, bloquant tout événement suspect.

Il existe aussi des systèmes de détection ou de prévention d’intrusion (IDS/IPS). On les utilise pour surveiller le réseau et détecter les activités suspectes, mais aussi pour prévenir les attaques en temps réel.

De même, une gestion rigoureuse des identifiants et des droits d’accès est absolument cruciale pour empêcher les accès non autorisés au réseau et aux ressources les plus sensibles.

Afin de corriger les vulnérabilités connues et de minimiser les risques d’exploitation, les logiciels et équipements réseau doivent être mis à jour régulièrement avec les derniers patchs de sécurité en date.

Comment le DevOps révolutionne l’architecture réseau ?

Une architecture réseau de haute qualité joue un rôle clé dans le développement, la mise en oeuvre et l’exploitation des systèmes informatiques modernes. Or, plusieurs techniques DevOps permettent de maximiser ses performances.

L’infrastructure en tant que code (IaC) est une pratique centrale du DevOps qui consiste à gérer l’infrastructure du réseau et des serveurs à l’aide de fichiers de configuration déclaratifs.

Elle permet de définir l’architecture réseau sous forme de code pour faciliter la gestion, l’automatisation et le déploiement cohérent de l’infrastructure. Les outils comme Terraform ou Ansible permettent de gérer les changements de manière contrôlée.

Un autre pilier fondamental du DevOps est l’automatisation. Appliquée à l’architecture réseau, elle permet de déployer les configurations de manière cohérente et reproductible pour réduire les erreurs manuelles.

Les mises à jour et changements peuvent être mis en place rapidement et efficacement. Ceci permet de garantir stabilité et prévisibilité.

De même, les pratiques de tests continus automatisés permettent de vérifier que les connexions réseau fonctionnent correctement, que les règles de sécurité sont respectées et que les performances sont optimales.

Le DevOps met aussi l’accent sur la supervision et la surveillance continue des applications et de l'infrastructure. En l’occurrence, ceci permet de garantir une disponibilité et des performances élevées en détectant tout problème potentiel ou goulot d’étranglement.

Conclusion : le DevOps, clé d’une architecture réseau robuste et évolutive

Ainsi, les principes DevOps permettent de créer une architecture réseau agile, résiliente et sécurisée pour favoriser l’innovation et l’efficacité opérationnelle et répondre plus efficacement aux besoins évolutifs des utilisateurs.

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